mercredi 26 janvier 2011

Parfois sympa, parfois pas, mais parfois sympa quand même

J'ai vraiment envie de voyager avec ces types... Question d'inhibitions ou peur de perdre mes ancrages en ce monde?

vendredi 21 janvier 2011

Rules of attraction: End oF the wOrld partY

Sean Bateman... C'est pas si loin en fait. J'ai commencé à boire à 13h30, premier bar, une bière puis 4 whisky. Ca réveille, ça  c'est certain. Ou alors ça anesthésie. Je sais plus.

Je rejoins mon frère, deuxième bar. Des filles sans visage gloussent. Adieu volaille, nous partons.

Troisième bar. Shoot numéro un, deux, trois, je sais plus. Goldstrike ou tequila.Voiture, friterie, premier repas, changement de voiture, je passe de la place du mort à celle du faucheur.

Quatrième bar. Une vie commence, bière numéro un, vomit, rires nerveux, voiture. Rail de speed, il est pas bon, fais-en moi un autre, c'est de la merde. Premier feu rouge, troisième rail. Arrivée destination, bouteille de whisky, dealer numéro deux, coke light, dance?
Sons électroniques, mâchoire qui grince, je transpire des paillettes d'or que je répands sur ces bancs de jeunes plein de fric. Moi aussi je me donne un style de connard? C'est fort probable. Une bouteille de vin, un nouvel arrivant, shoots maison, je crève une fois.

Remise sur les rails, les toilettes aident, remontée mécanique, blonde numéro un. Mains baladeuses, tu viens chez moi? Elle pue, ta bouche s'assèche, sa langue a un gout de métal. Vas te faire mettre barbie. Descente.
Je crève deux fois.
Je tremble, il est sept heures du matin, le coq chante, je crie.


Auréoles mauves dans la glace, tu t'entends parler, c'est toi? Ton frère te regarde, c'est toi ou c'est lui?
Faut que j'arrête de crever, ça me va mal.

Et encore, encore, encore...

Encré dans une foule de goûtes, soldats du tout puissant, je me dérobe.
Lame après lame, les fous me secouent.
Les reflets bleu profond des rues, devenues irréelles dans ces tons ocres de nuit, me font presque hurler de frisson. Car la boule dans la gorge, je la subis plus que jamais. Au revoir à tout, tous et toutes, par ordre de grandeur, sans plus attendre.
Mes épaules serrées, froissées le long de mes côtes, me rappellent ces vieillards indécents qui partent à l'emporte-pièce vers les étendues vierges... Sans importance.
Il y avait, je me rappelle, des lumières dans certains yeux mais pas tous.
Parfois, il y avait le mal.
Pourvu qu'il me reste quelque chose en fin de compte...
Les comptes à rendre, je n'en aurai certainement plus ailleurs.
Car là-bas, le salut s'offre à qui veut bien venir le chercher.

mercredi 19 janvier 2011

Je me suis toujours dit: "Pourquoi pas"

est facile de se cloîtrer derrière un écran, de se plaindre et de se donner en pâture (nu dans son lit, soit dit en passant)
Bah oui, c'est facile! Je pourrais très bien te dire que je suis entrain de me masturber en regardant un dessin animé mettant en scène des petits poneys qui jouent avec Pinocchio dans un énorme jacuzzi empli de foutre nasal, ça ne changera strictement rien (mis à part te faire sourire, éventuellement)
Douce illusion (ça y est, je commence à me faire flipper en me relisant, utilisant des stéréotypes mélancoliques qui puent le moisi et l'usure à l'eau de rose remixés sauce adulescent)

Un blog, c'est narcissique par essence. Ca pue, c'est gras, on peut l'étaler, gicler dessus allègrement, ça ne changera pas.

Ici, je vais léguer certaines choses à l'anonymat. Non pas que j'ai une vie inintéressante, non. Simplement parce que toi, tu vas me lire et m'imaginer. C'est mieux non?