Je suis juste une âme brisée qui recolle ses doutes à coups d'exutoire... Faites-en ce que vous voulez! En fin de compte... De grands mots pour pas grand chose. Alors seulement on se dira que c'était pour rire, que l'été panse les plaies et réchauffe les coeurs. C'est faux. Je déteste l'été au même titre que l'hiver. Les saisons entre deux sont mieux. Elles se tiennent là, négligées, ne sachant trop comment le prendre. Toujours comme ça, entre deux. Deux trains, deux chaises, deux yeux, deux mains...
Une écriture lancinante, qui frôle le spleen, la fraicheur des doigts pâles, la splendeur rachitique du malaise. Trop de mots, toujours. MERDE!
Puis soudain il y a toi. De deux je passe à quatre. L'été arrose de son soleil, l'hiver nous blotti dans sa blanche candeur et les interstices deviennent passages puis paysages.
Quatre yeux qui se dévorent, quatre mains qui se lassent, quatre mille mètres d'altitude.
"Je te dirai tout ça le jour où les mystères seront de sublimes non-dits inutiles. D'un regard je te sais. D'un regard tu me panse."
Mais tout ça n'existe pas, alors dégage!
MacFearless
L'homme qui parlait aux chevaux, aux truies et aux poneys
mardi 9 août 2011
mardi 7 juin 2011
mensonge
L'excitation se prolonge,
je m'invente et me trime
plongeon dans l'abîme
sans fond je sublime
le blanc puis le rouge
à coups bleu azur
lentement tu me bouge
puis me rassure
des phalanges abîmées
ô grossièreté
d'étrange à plumé
je suis passé
des anges blâmés
ô sainteté
d'étranges pensées
je suis lassé
L'explication se renonce
à m'entendre victime
sortons de l'échine
courbons notre estime
le sang puis je bouge
à coups tu t'assures
lentement que le rouge
creuse ma blessure
lundi 4 avril 2011
fucked up
ma self esteem is gone with you, effects of drugs and alcohol are leaving me slowly, now i'm about to leave this place, city, earth, let's blow my head off
vendredi 25 février 2011
mercredi 9 février 2011
Je veux des choses
Et non "je voudrais". Pas l'immédiat... Non... L'omniscient! Le permanent, le vent, les yeux. La couronne d'épines mais également la lance et la haine. Plein de choses promptes à me laisser tripoter les choses inutiles en paix. Amen
samedi 5 février 2011
Soirée d'hiver, il fut un temps
Souvent, j'ai l'impression de ressembler à ces vieux personnages de films, ceux qui doraient mon enfance, présageant le temps d'un flash certains modèles auxquels j'allais me conformer.
Je reviens d'un bar où quelques verres furent. La neige se pose, silencieusement, et me berce le long du trajet vers l'appartement. Même chemin, presque un automatisme, car seul le noir profond me fait sortir. Les flocons, cependant, dénotent et proposent l'éphémère. En Belgique, il pleut. La neige, c'est une gloire immaculée pour celui qui sait. La saisir, ouvrir sa bouche, la sentir se poser sur ses joues, se sentir vivre. Le froid réchauffe, c'est pour ça que je suis encore debout... Con!
Je reviens d'un bar où quelques verres furent. La neige se pose, silencieusement, et me berce le long du trajet vers l'appartement. Même chemin, presque un automatisme, car seul le noir profond me fait sortir. Les flocons, cependant, dénotent et proposent l'éphémère. En Belgique, il pleut. La neige, c'est une gloire immaculée pour celui qui sait. La saisir, ouvrir sa bouche, la sentir se poser sur ses joues, se sentir vivre. Le froid réchauffe, c'est pour ça que je suis encore debout... Con!
mardi 1 février 2011
Tachée de sang
J'écoute, faisant de l'infamie une gloire, de la cruauté un charme. Je suis de race lointaine, mes pères étaient scandinaves: ils se perçaient les côtes, buvaient leur sang. Je me ferai des entailles partout le corps, je me tatouerai, je veux devenir hideux comme un mongol: tu verras, je hurlerai dans les rues. Je veux devenir bien fou de rage. Ne me montre jamais de bijoux, je ramperais et me tordrais sur le tapis. Ma richesse, je la voudrais tachée de sang.
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