mardi 9 août 2011

Foutez-moi la paix

Je suis juste une âme brisée qui recolle ses doutes à coups d'exutoire... Faites-en ce que vous voulez! En fin de compte... De grands mots pour pas grand chose. Alors seulement on se dira que c'était pour rire, que l'été panse les plaies et réchauffe les coeurs. C'est faux. Je déteste l'été au même titre que l'hiver. Les saisons entre deux sont mieux. Elles se tiennent là, négligées, ne sachant trop comment le prendre. Toujours comme ça, entre deux. Deux trains, deux chaises, deux yeux, deux mains...
Une écriture lancinante, qui frôle le spleen, la fraicheur des doigts pâles, la splendeur rachitique du malaise. Trop de mots, toujours. MERDE!
Puis soudain il y a toi. De deux je passe à quatre. L'été arrose de son soleil, l'hiver nous blotti dans sa blanche candeur et les interstices deviennent passages puis paysages.
Quatre yeux qui se dévorent, quatre mains qui se lassent, quatre mille mètres d'altitude.
"Je te dirai tout ça le jour où les mystères seront de sublimes non-dits inutiles. D'un regard je te sais. D'un regard tu me panse."
Mais tout ça n'existe pas, alors dégage!

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